j'aime les tulipes

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vendredi 17 juillet 2015

Rendez-vous manqué...

6 mois de réflexions bouillonnantes, ça va pas être super coton à retranscrire de façon claire et ordonnée. Le risque est que dans un premier temps, les articles partent dans tous les sens, mais soit.

Pour commencer, comment j'ai choisi le nom du blog. D'abord, parce que je voulais faire un jeu-de-mot (ouais, j'aime beaucoup les jeux de mots, ça vient de l'éducation paternelle), ensuite parce que je tenais au mot minimalisme, et pour finir parce qu'une des choses que j'ai minimalisé depuis 6 mois et qui me fait le plus de bien, c'est ma liste. Ma liste d'envie, ma liste de trucs à acheter, ma liste de regrets, ma liste de choses à faire quand j'aurais le temps dans une autre vie, ma liste de chose à nettoyer, à ranger...

Aujourd'hui, ma liste est mini, je pèse chaque envie, chaque besoin, et je m'attache qu'au principal. Nettoyer le superflu, dans tous les sens du terme, a transformé ma vie.

Il y a quelques années, une copine qui cherchait un moyen de mieux s'en sortir avec le ménage était tombée sur la méthode "Flylady". Elle m'en avait parlé, et en cherchant des informations (je suis très curieuse de nature), de fil en aiguille je m'étais retrouvé inscrite sur un groupe de discussion réservé aux mères de famille débordées qui échangeaient des solutions pour ne pas finir noyées sous un amas de linge sale et de poussière. Dans ce groupe, un mot revenait sans cesse (à part le fait de faire briller son évier, mais pour comprendre ça, taper "méthode Flylady" dans Google) : le désencombrement. Déjà à l'époque, le concept m'avait séduite, et je m'étais attachée à désencombrer la maison pièce par pièce. Mais si je voyais à l'époque le bienfait pour le ménage et le rangement, je n'avais pas exploré la dimensions mentale des bienfaits, j'étais passée à côté. Je pensais aussi que ce concept, venu tout droit d'Amérique, avait été créé pour ces pauvres femmes qui  ne savait rien jeter, et qui se retrouvaient à écarter les amas de journaux à la pelle pour accéder à leur cuisine. C'est bien dommage qu'à l'époque je n'ai pas creusé plus loin, comme une personne que l'on croise sans qu'il ne se passe rien, puis avec qui ont vit une grande histoire d'amour quelques années plus tard. On ne peut s'empêcher de penser qu'on a perdu quelques années...

C'était il y a 7 ans, une éternité donc ! Puisque c'était avant l'arrivée de mon fils (oui, j'ai une temporalité bipolaire : avant ma grossesse / après. Si c'est avant, c'est vieux. Exemple : "comment ça j'ai ENCORE acheté des bottes ?  La dernière fois j'étais même pas encore enceinte !")

Et donc il y a 6 mois, une pomme m'est (re)tombée sur la tête, et cette fois j'ai compris... (je dois être un peu lente au fond).  

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