j'aime les tulipes

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jeudi 27 août 2015

Vivre sans salle à manger...

C'est peut-être logique et évident pour les personnes qui vivent dans des petits appartements ou des studios (respect à tous les Parisiens qui payent la location du mètre carré au prix du baril de pétrole) mais quand on habite, comme nous, dans une maison aux dimension standards (rapport à l'habitat des ménages moyens en Belgique) c'est, comment dire... Impensable ! J'ai beau passer en revue dans ma tête les maisons de nos amis, TOUS ont une salle à manger (même ceux qui vivent en appartement). 

Nous avons décidé de nous séparer de la notre. Alors, non, évidemment, on ne s'est pas levé un matin en se disant qu'on allait bazarder la table et les huit chaises, la réflexion a mûri l'air de rien. 

- Le départ, c'est ce sentiment permanent d'être agressée par les objets que j'ai (oui, je sais, faudra que j'analyse ça un jour) et le fait que la plupart des objets qui n'ont pas de place définie (je n'impose pas mon minimalisme nouveau aux deux autres membres de ma famille) se retrouvent à trainer sur cette table, donnant l'impression constante que la pièce est en bordel.

- la graine plantée dans mon cerveau, c'est les deux premiers livres qui m'ont accompagnée dans mon cheminement vers le minimalisme (L'art de l'essentiel et The Joy of Less, donc). Cette idée que le vrai luxe est l'espace, comme l'explique si bien Dominique Loreau : l'espace pour se sentir libre de ses mouvements, l'espace pour jouer, construire, accueillir... l'espace pour avoir l'esprit plus alerte. Et cette autre affirmation de Francine Jay : "est-ce que j'en ai un parce que tout le monde en a un ?" (donc : parce que la société me dit que je dois en avoir ?) (je me rappelle soudainement comment nous regardions, en primaire, les élèves qui n'avaient pas la télé chez eux. Nous les considérions presque comme des bêtes curieuses. Et comme dirait le philosophe Joey Tribbiani "vers quoi sont tournés leurs meubles ?')

- la plante qui est née de cette graine a été arrosée abondamment par mes lectures minimalistes et notre tournée des cuisinistes puisque nous changeons de cuisine début 2016. Plus nous avancions dans notre projet, plus nous dessinions avec mon mari une cuisine qui empiétait sur l'espace dédié à la grande et longue table de la salle à manger, mais sans en remplacer la capacité. parce qu'au fond, suivant le principe des 20/80 (exemple : nous portons 20% de nos vêtements 80% du temps), 80% du temps, voir 85, nous ne sommes que 3 dans cette maison, voire 4 quand notre fils ramène un petit copain ou une petite copine à la maison, ou que nous soupons avec un couple d'amis. 

- la fleur qui a éclos, c'est ce constat : dans un seul espace, nous avons une petite table de cuisine pour 4, une table de salle à manger pour huit et une table de salon assez grande autour de laquelle nous faisons sans problèmes jeux de société, plasticine, bout de gâteau et tasse de café... Nous avons 3! tables ? mais enfin ? Où avions-nous la tête ?

Bref, pourquoi s'encombrer de meubles qui prennent autant de place pour les utiliser 6 fois par an ? On reçoit déjà beaucoup en été, afin de profiter de la terrasse et du jardin. Je ferais de plus en plus de soirée buffet-tapas, tout le monde se servira quand il aura faim et mangera où il aura envie. Et si je veux vraiment réunir une longue table d'invités assis : location, tréteaux, table de jardin rentrée, débrouillardises...  

Plus de salle à manger pour moi ça veut dire la redécouverte d'un espace qui nous appartient, que l'on a, mais qu'on dévoue aux choses plutôt qu'à nous-mêmes : un espace pour que mon fils puisse faire son circuit de train et ses structures à billes (son jeu préféré), pour étaler un twister ou se vautrer sur des coussins pour lire, pour circuler sans efforts... Des choses en moins à nettoyer, mais aussi en finir avec cette obsession de devoir dresser la table et de faire des menus 4 services dès que des amis viennent manger à la maison. Non aux trucs trop convenus, oui à la bonne franquette, la tranquillité d'esprit et que chacun se sente à l'aise chez nous, même si nous n'avons pas de salle à manger...

vendredi 21 août 2015

Ce que je ne désencombrerai pas...

Ces derniers mois, j'ai dévoré un tas de livres et de blogs sur le minimalisme, vivre avec moins, simplifier, ranger, diminuer, jeter... (le recoupement des sources, encore une déformation professionnelle) et j'ai hâte d'écrire sur mon ressenti, sur les approches qui m'ont plu et celles qui m'ont laissée dubitative... Sur ce que j'ai changé dans ma vie, mis en place et amélioré, et sur l'impact positif de cette aventure.

J'en ai désencombré des choses ! J'ai commencé par mes mails, continué par le maquillage, poursuivi dans la salle de bain, je me suis donnée à fond dans le dressing et j'ai bien commencé la cuisine... Sans oublier le désencombrement intellectuel. J'ai donné des livres, vendus des plats, jeté des souvenirs... J'ai fait une brocante mémorable d'ailleurs !

Mais je n'ai pas su me débarrasser de un seul de mes CD. Pas moyen ! Un livre, ça se relit peut-être une fois (sauf ceux de Daniel Pennac que j'ai lu au bas mot 10 fois), mais un CD ? ça s'écoute des milliers de fois ! Et je n'ai pas adhéré aux conseils du style "numériser tout et donner les CD" ou "ne conserver que le CD et jeter la boîte". J'ai besoin de lire les paroles, regarder les photos, toucher l'objet... (même si chez moi aucun CD n'est rangé dans la bonne boite, ce qui énerve prodigieusement mon homme). Je dois être une des seules folles qui lit ABSOLUMENT TOUT LE LIVRET (oui oui, jusqu'aux remerciements au chat du chanteur et au nom du type qui tape sur le triangle). Bref, je rêve un jour d'une vie minimaliste dans un lieu minimaliste, mais étonnamment entourée de milliers de CD. (Je ne compte pas mourir étouffée dessous puisque de toute façon l'humanité mourra étouffée sous quelques gigatonnes de papier, mais ça c'est un truc qui m'énerve depuis de longues années).

Sur ce j'ai envie de clôturer avec un extrait de livre que j'aime bien (l'extrait, pas vraiment tout le livre) :

"Qu'est-ce que tu leur reproches exactement aux bobos ? De manger des sushis ? De voter à gauche ? D'être écolos ? D'avoir assez de fric pour se payer un voyage par an ? De lire Télérama ? De trier leurs déchets ? D'aller voir des films en V.O. ? De s'en battre les couilles de l'identité française ? De ne pas avoir peur des Noirs et des Arabes ? C'est quoi le problème ?"

Olivier Adam, "Les Lisières", Flammarion, 2012.

vendredi 14 août 2015

J'ai donc rencontré le minimalisme...

Revenons à la pomme… ou plutôt à l’illumination minimaliste, le jour où j’ai ouvert les yeux. Cela fait déjà un bout de temps que nous avons déménagé notre petit trio dans une nouvelle ville, donc dans une nouvelle maison. Nous avions beaucoup de critères pour trouver notre nid, et comme tout le monde nous avons dû en sacrifier quelques-uns puisque la maison parfaite n’existe pas, sauf si on est plein aux as et qu’on a bien le temps de chercher. Or, nous n’avions ni l’un ni l’autre. Mon homme tenait à la situation, je tenais à la qualité. Nous avons donc revus nos exigences en matière d’espace. Nous avons choisi une maison qui n’a ni caves, ni grenier, ni salle de jeux, et pas vraiment la place pour une salle à manger, ainsi qu’un jardin pas bien grand (aux critères belges, entendons-nous bien). Juste un garage (mais au final ça devient le no man’s land de ce qu’on ne veut pas voir, est-ce une si bonne chose ?).

Bref, nous avons emménagé dans cette maison sans réel espace de stockage, et les cartons se sont disséminés un peu dans chaque pièce, que nous rangions au fur et à mesure.  Un des premiers achats fut un grand et beau dressing chez le suédois : 3 mètres d’armoires rien que pour moi, 1m50 pour mon mari, et un mètre supplémentaire pour les vêtements en commun. Pourtant, je m’y sentais à l’étroit dans ce dressing (ne pas frapper, j’étais encore une pauvre hère perdue dans le monde de la consommation). Et, évidemment, je n’avais rien à me mettre…  Chaque soir, je rentrais dans cette nouvelle maison pourtant grande et agréable, mais je m’y sentais à l’étroit, oppressée, je n’arrivais pas à m’asseoir plus de cinq minutes sur le canapé sans me relever pour faire quelque chose, déplacer un objet, ranger un truc, tourner en rond… Je n’arrivais pas à me fixer sur un livre, une activité, un magazine déco… et je me couchais le soir sans avoir pu me détendre, je me sentais crispée sans savoir pourquoi. Un truc me gratouillais, me gênait, mais quoi ? Je ruminais un peu intérieurement : pourquoi n’avions-nous pas essayé de nous éloigner de la ville, au moins pour avoir une salle de jeux, ou une salle à manger plus spacieuse, pourquoi pas une quatre façade et une terrasse plus grande ? Je cherchais sans arrêt ce qui me manquait : et si l’on achetait plus d’armoire ? Plus de vêtements ? Plus de tableaux ? Plus de déco ? 

J’avais tout faux. 

J’ai toujours été très blogs, c’est en partie lié à mon travail (la communication multimédia). (Ces dernières années je n’ai pratiquement plus acheté de magazine féminin (moi qui était accroc à 20 ans, glamour et cosmo… voir le très bon billet d’une chic fille à ce sujet) car je trouve que c’est devenu des recueils de pub et que le féminisme en a disparu) (oufti, ça fait beaucoup de parenthèses).

Bref, je trainassais sur mes blogs préférés, dont celui de Balibule, et je lisais ses très bons billets sur sa garde-robe « capsule ». De fil en aiguille, j’ai remonté les liens jusque l’armoire essentielle, en passant par Walinette et feu Deadfleurette (oui, c’est pourri comme jeu de mot, j’avoue), et en chemin j’ai lu pour la première fois la phrase assez juste « on porte 80% du temps 20% de notre penderie » et là, ça m’a fait comme un flash, genre la révélation mystique (bon, pas comme quand j’ai compris que Dieu n’existait pas, mais ça c’est une autre histoire, qui vaut quand même d’être traitée dans un blog minimaliste parce que le poids de la religion et des traditions c’est pas mini mini hein. On y reviendra). Bref : révélation, jubilation, émotion : il ne me manquait rien, j’avais juste de trop pour profiter réellement de ce que je possède ! Je pestais sur la taille de la maison alors qu’en fait nous sommes des privilégiés d’avoir l’espace que nous avons ! Je courrais après le superflu et je négligeais l’essentiel, et ce faisant je passais à côté de plein de choses. 

J’avais toujours considéré le minimalisme comme quelque chose de fade et d’ennuyeux, la simplicité volontaire comme une secte et la sobriété comme une mode passagère. Et bien il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. 

J’ai couru acheter « l’art de l’essentiel » de Dominique Loreau et « The Joy of Less » de Francine Jay (mon avis bientôt sur ces deux livres), je les ai dévorés, et la lumière s’est allumé dans mon petit cerveau…

jeudi 13 août 2015

Langes lavables : on l'a fait !



Ça remonte déjà à quelques temps, puisque le gnome a 4 ans, mais avec mon mari nous avons connu la grande expérience des langes lavables. Essayés, adoptés, nous avons été enchantés ! Nous avions été inspirés par des amis qui s’y étaient mis bien avant nous, et qui nous avaient gentiment prêté de quoi tester la méthode (des tout-en-un Popolini). Ce premier essai avait été catastrophique, mais motivés que nous étions, nous n’avons pas baissé les bras. 

Nous nous sommes rendus (le petit devait avoir deux mois) à un atelier gratuit de présentation à Liège, mais je ne trouve plus leur site donc je ne sais pas si cela existe encore. On nous a présenté plein plein de marques (il en existe un tas) : il y avait des langes en coton bio, en bambou, en chanvre, des langes de tailles différentes, des couches évolutives, des tout-en-un, des langes avec protection séparée… Bref il y avait à boire et à manger. 

Nous n'avons pas adhéré aux évolutives car leur utilisation est plus compliquée, et comme ils nous faisaient le plaisir à la crèche que nous avions choisie d'essayer pour la première fois les langes lavables, on voulait que le système soit le plus simple possible. Effectivement, quand les langes ne sont pas évolutifs, il y a 3 "âges" à acheter (couches et sur-culottes) mais ils sont réutilisable au moins pour deux enfants donc on divise l'investissement. Nous n’avons pas pris les tout-en-un car c’était plus cher, et en plus notre test avec ceux de nos amis n’avait pas été concluant, cela avait fuité à chaque fois, donc mon mari n’était vraiment pas chaud. Le point négatif avec les langes qui ne sont pas tout-en-un, c’est qu’il faut faire gaffe à bien mettre la surculotte sinon le body est mouillé, et à la crèche certaines puéricultrice ont oublié une fois ou l’autre « de mettre de le petit plastique » comme elles disaient. 

Certains utilisateurs aiment tester un tas de truc, avoir plein de langes différents, nous on a préféré choisir un modèle et s'y tenir. On a choisi les Motheraese, en coton bio. Durant l'atelier on a parlé chanvre, bambou, coton bio... il y avait des avantages particuliers à chaque matière, mais on a vraiment craqué sur les Morherease. Finalement on a eu le nez fin, ils convenaient vraiment à notre petit bout. Ils viennent du Canada mais sont livrés par bateau. On en a pris 15+3 pour la nuit et ce pour 3 âges différents (donc l’investissement était de 18 x 3 langes, mais j’ai un trou sur le prix).  Pour la nuit, au départ nous avions prix une marque hollandaise, des Mamas&kindjes, mais finalement j'ai préféré acheter des inserts supplémentaires que je mettais dans les langes Motherease de jour pour la nuit. Je n’ai pas adhéré aux Mamas&kindjes. 

Au niveau lessive, nous nous en sommes très bien sortis, surtout car nous avons un séchoir. Mais c'est vrai que du coup j’étais parfois en retard sur les lessives adultes (les langes et les vêtements du petit passaient en priorité).

Je ne pense pas qu’on y a gagné tant que ça au niveau financier, puisque nous n’utiliserons certainement pas les langes pour un autre enfant. Ce qui nous a décidé c'est la santé de bébé (je n'aime pas les produits chimiques dans les langes jetables) et l'écologie (je visualisais cette montagne des milliers de langes que mettrait mon bébé en 3 ans, et ça me culpabilisait environnementalement). Le vrai point négatif pour moi était que ça sentais quand même un peu le pipi dans ma buanderie car j'attendais d'avoir une dizaine de langes sales avant de faire une lessive, et je les lavais avec les draps de bain. 

Au final, utiliser les langes lavables, c’est quand même un peu un mantra, car la lessive + les gens qui trouvent ça compliqué (réticences à la crèches, râleries des grands-parents quand tu l’amène pour être gardé avec les langes, les surculotes, les voiles qu’on met dans le lange, les inserts pour la nuit…) … on pourrait vite craquer et mettre un jetable pour aller plus vite. (Sans oublier que cela lui faisait un gros popotin assez drôle, mais que vazy pour trouver des pantalons qui contiennent le lange : mon bébé était le roi du jogging !) Pour tenir le coup sur le long terme, il faut être motivé à deux, mais la santé de bébé n’a pas de prix ! 

Nous ne regrettons pas du tout notre choix, et mon unique et énorme regret c’est qu’après notre déménagement, nous n’avons pas pu  trouver un  milieu d’accueil qui accepte les langes lavables (cela devrait être interdit de refuser je trouve) et donc pendant quelques mois nous avons dû acheter des jetables pour mettre chez la gardienne. 

Mes bonnes adresses (services, conseils et écoute) pour acheter des langes lavables : 

http://www.biocouche.be/ (n’hésitez pas à appeler avant de commander, ils sont super à l’écoute)
http://www.ecoquelicot.be/ (super chouette boutique à Wavre, j’y ai acheté les langes pour l’apprentissage de la propreté. J’y fais aussi livrer nos paniers bios). 

une couche Motheraese, elles sont si douces !


mardi 11 août 2015

Ma première valise


Valise minimaliste, c'est beaucoup dire. Mais, pour la première fois, au lieu de prendre tout ce dont "nous pourrions peut-être avoir besoin", je n'ai pris que ce dont "nous serions certains d'avoir besoin". Résultat : une seule valise pour nous trois + un sac pour nos chaussures + un vanity-case. Un bac frigo pour le voyage, et deux sacs de jouets pour le petit, ainsi que son vélo. Ce fût un vrai bonheur de voyager, toutes proportions gardées, léger. Le fait que notre séjour n'était pas uniforme, mais partagé entre balades en montagne, journées à la mer et visite de villes a quand même joué sur la diversité de la valise.

Je ne vais pas faire la liste de ce que j'ai réellement utilisé, c'est assez propre à chacun, mais j'ai envie de m'interroger sur ce qui est resté dans la valise : 

- mon seul jeans : il a fait vraiment trop chaud.
- mes chaussures fermées : idem
- le deuxième gilet : un m'a suffi
- ma robe "pour le soir" : j'ai mis la même robe simple pour manger chaque soir en la lavant au milieu du séjour (manger prenait une heure, voire deux maximum).
- mes sandales à talon : finalement cela ne m'aurait pas fait passer de meilleurs vacances d'avoir 7 cm en plus pour le repas, et avec un enfant de 4 ans, les restos en amoureux, voilà quoi...
- mon kimono : au final, je l'avais emporté plus pour ce qu'il représentait (une certaine idée des vacances) que pour sa réelle utilité, et ça na pas manqué, je n'en ai pas eu l'utilité !
- maquillage et bijoux : j'avais réduit au minimum, et finalement j'ai uniquement utilisé poudre + mascara + baume à lèvres et une paire de boucle d'oreille, j'aurais pu donc partir avec le strict minimum !
- jeux pour occuper le gnome : finalement, un sac aurait suffit.
- j'avais pris deux pantacourts, un aurait suffi. 

Ce qui m'a manqué : rien !! absolument rien.

Ce que j'ai ramené : du miel, du fromage, de la farine... que des trucs qui se mangent, surtout pour les souvenirs histoire de ne pas encombrer les amis ! Zéro vêtements, et comme objets des spatules en bois de la montagnes pour remplacer mes spatules en plastiques. La seule concession : un appareil à faire des pâtes car depuis quelques mois cela plait beaucoup à l'homme, et j'apprécie de manger des pâtes faites maison.

Et, pour info, pas de pêche aux canards en Italie. On pêche les cygnes ( et oui, ça n'a pas raté...)