j'aime les tulipes

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jeudi 24 septembre 2015

Une journée de désecombrement : le bilan

Donc, j'avais pris congé mercredi dernier pour une folle journée de désencombrement (désencombrement qui en est à sa deuxième phase, puisque ces 9 derniers mois j'ai élagué le plus gros, ce "qui dépassait"). Et bien mon premier constat, c'est qu'une journée, c'est court. Il y a encore plein de parties de la maison auxquelles j'aimerais m'attaquer, mais j'ai du faire des choix. Et donc à la fin de la journée il y avait une énorme frustration de tout ce que j'avais encore envie de désencombrer, mais pas le temps pour le moment.

J'ai commencé la journée par faire tranquillou un tour dans les tiroirs dispersés dans le salon, et sans me forcer j'ai déjà éliminé une bonne vingtaine d'objets. Ensuite j'ai attaqué les choses sérieuse dans la chambre d'amis-grenier (pour rappel, notre maison n'a ni grenier ni cave, c'est la chambre d'amis, et son renfoncement sous toitures, qui fait office de lieu de stockage). Ce qui m'a pris le plus de temps, j'avoue, c'est de trier convenablement tous les habits de mon fils par âge (que je garde pour mon neveu, "stocker pour les autres" fera certainement l'objet d'un prochain billet d'humeur, hum) en me débarrassant directement de ce que j'estimais trop abîmé pour être prêté-donné. J'ai aussi lessivé tous les vêtements trop petits pour les cousins, et préparé des caisses pour la collecte organisée par la ville pour le centre de réfugiés. Je reconnais que cette séance de tri a été aussi un peu "émotive" (pas évident-évident de se débarrasser des premières chaussures de son enfant ou de ses premiers pyjamas). Le fait de savoir que ces objets allaient aider des personnes dans le besoin a rendu le passage à l'acte plus facile.

J'ai trié et vidé de nombreuses caisses (je vous fais grâce de la photo de l'énorme sac poubelle que j'ai rempli) et entièrement débarrassé un vieux bureau (qui est donc prêt à être donné). J'ai suivi le conseil lu sur je ne sais plus quel blog (désolée de ne pas savoir rendre à César ce qui est à César : j'en lis tellement !) pour économiser de la place : j'ai stocké les vêtements à prêter dans les caisses des électros que je garde pour la garantie, et mes quelques décos de Noël qu'il restait dans la valise qui ne sert qu'une fois par an. Une fois le travail achevé, waouw, franchement, quel changement ! et quelle place...

L'après-midi je me suis attaquée au dressing et notamment à l'armoire qui contient les draps. J'ai rempli des boîtes et des sacs de vêtements, de chaussures et de housses de couette. J'ai fini de vider deux commodes qui sont destinées à monter dans la chambre d'amis pour recevoir les quelques objets que nous voulons garder (ainsi nous pouvons aussi donner l'armoire qui se trouve à côté du vieux bureau).

Ensuite j'ai du m'arrêter parce qu'une réunion m'attendait en soirée, mais j'aurais bien continué à retourner la maison...

Je n'ai pas eu le courage de compter les objets, il y en avait trop... Il y avait des carnets, des baffles d'ordinateur, des livres, des boîtes, encore des boîtes, des jeux cassés, un arrosoir en plastique, une vieille manne à linge cassée (mais enfin !), des vêtements, des doudous, des brosses, des vases, 70 crayons noirs ordinaire (mais oui, bien sûr, de quoi dessiner sur trois générations)... A chaque fois c'est le même sentiment qui me hante : comment avons-nous fait pour accumuler tout ça sans même être des accrocs du shopping ou des fans de brocante ?

j'ai jeté une bonne partie, et voici tout ce que j'ai estimé en bon état et utile pour la collecte de la ville :


Et voici l'armoire et le bureau qui vont partir, sur un groupe de don, et si pas de preneur aux encombrants :


Cela m'a permis aussi de me rendre compte que je ne suis pas une trieuse "petit à petit" mais que je suis plus efficace, et plus motivée, lors des grandes séances de délestage. Il faudra donc que j'en reprogramme une pour le bureau, le salon, la salle de bain... Le travail est loin d'être fini.

Et faire cela avec mes hommes dans les pattes, c'est contre-productif (j'entends encore mon mari me dire "mais si, cette tringle cassée, ça peut être utile, si un jour quelqu'un veut construire une table à roulette" : j'ai failli m'évanouir sur ce coup là...)


2 commentaires:

  1. Ici aussi c'est désencombrement... depuis 2 ans ! Et j'en ai encore !
    Bravo c'est épuisant (mais motivant) à faire !
    Samantha

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  2. deux ans ! ça s'arrête un jour ? D'un côté c'est vraiment gai et agréable de voir son intérieur se modifier, s'alléger et respirer, de l'autre j'espère pouvoir faire un jour autre chose de mes samedis de libre... ça voudra dire que je suis arrivée au point de "sérénité" avec les objets qui m'entourent. Motivons-nous donc alors ;-) !

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